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RIO 2016 : « Les Jeux de Rio feront date »

Le rideau est tombé, samedi 13 août, sur les épreuves olympiques d’aviron. Une dernière journée de compétition où l’équipe de France n’avait plus d’équipages engagés. Elle boucle ses Jeux de Rio avec deux médailles, dont un titre olympique remporté le 12 par Pierre Houin et Jérémie Azou. A l’heure de mettre au sec les bateaux, Patrick Ranvier, le DTN, esquisse un premier bilan français aux JO de Rio 2016.

Quels commentaires vous inspirent le parcours de l’équipe de France aux Jeux de Rio ?

Patrick Ranvier : Nous avions un objectif de 2 à 3 médailles, dont une en or. Il a été atteint. Le bilan est donc positif. Mais le parcours de l’équipe de France ne se résume pas à ces deux podiums. Il est complété par d’autres éléments également très positifs : 5 bateaux ont été finalistes sur les 7 engagés ; un bateau féminin a été finaliste, le deux de couple, une performance plus réussie depuis les Jeux d’Atlanta en 1996 ; le titre olympique de Pierre Houin et Jérémie Azou est le premier de l’aviron français depuis Athènes en 2004. Pour toutes ces raisons, je peux dire que les Jeux de Rio feront date.

La victoire du deux de couple poids léger valide-t-elle le choix d’avoir changé la composition du bateau après les Mondiaux à Aiguebelette ?

Oui. Nous avons fait le bon choix. Ce bateau était favori, une position toujours difficile. Il a répondu à nos attentes. Mais je veux tirer mon chapeau à Stany Delayre. Son comportement tout au long de cet épisode a été remarquable. La grande classe.

Comment expliquez-vous la réussite de l’aviron français aux Jeux de Rio ?

La préparation a été bonne. Mais cette explication n’est pas nouvelle. Nous ne l’avons pas modifiée. Nous maitrisons aujourd’hui assez bien ce paramètre. Je crois que la réussite s’explique surtout par la dynamique collective de l’équipe de France. Le groupe est solide et solidaire. Les rameurs, bien sûr, mais aussi l’encadrement. Nous sommes tous derrière eux et ils le sentent. Ca pousse à l’excellence. J’essaye de donner la ligne, avec l’aide de mon adjointe, Pascale Bouton. Nous veillons à ce que la dynamique perdure.

Les performances françaises aux Jeux de Rio ont-elles bénéficié d’un effet Aiguebelette 2015 ?

Chez les poids légers et les filles, la dynamique était déjà bien engagée l’an passé. En toutes catégories, la réponse est plus difficile. La situation était compliquée. Mais nous avons fait en sorte de lever les tensions et les difficultés.

Les Jeux de Rio 2016 marqueront-ils en équipe de France le départ d’une génération ?

Je ne crois pas. Certains rameurs ont fait savoir qu’ils souhaitaient mettre un terme à leur carrière internationale. Ils sont peu nombreux. Mais le moment n’est pas encore venu pour eux de prendre une telle décision. Ils doivent s’accorder des vacances bien méritées, puis décider de la suite à donner avec recul et réflexion. Au mois d’octobre, quand la pression sera retombée, ils verront eux-mêmes si l’envie est encore là, au quotidien.

 

Le chiffre

8

La place de la France au classement des médailles en aviron aux Jeux de Rio. Un classement dominé par la Grande-Bretagne (5 médailles, dont 3 en or), devant l’Allemagne (3/2) et la Nouvelle-Zélande (3/2). Vingt-et-un pays ont remporté au moins une médaille au terme des 14 finales olympiques. 

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