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Belgrade, l’équipe de France au rendez-vous des éliminatoires

Soleil de plomb et chaleur étouffante sur l’île Ada Ciganlija et sur le lac de Sava à Belgrade, où se déroule la première étape de Coupe du Monde, premier grand rassemblement mondial de la saison 2018. Une saison où le groupe français féminin entend figurer et confirmer les progrès engrangés ces dernières années. Les meilleures rameuses toute catégorie et poids léger avaient fait le déplacement, l’enjeu étant aujourd’hui de passer le cap des éliminatoires et d’accéder soit aux demi-finales, soit directement à la grande finale.

 

Deux de couple féminin (W2X) 

La toute nouvelle formule du deux de couple français, composé de Hélène Lefebvre et Marie Jacquet, suite au retour fracassant de cette dernière aux sélections nationales, aura connu aujourd’hui son baptême du feu et pris la 3ème place de son éliminatoire, derrière de solides allemandes et biélorusses. Une troisième place synonyme d’accession à la demi-finale, samedi. Gageons que l’enchaînement des parcours, et l’expérience ainsi progressivement engrangée leur donnera les clés de l’accession à la grande finale. A noter la présence dans cette course de Ekaterina Karsten, quintuple médaillée olympique biélorusse et qui fêtera demain ses... 46 ans. 

(Résultat : GER, BLR1, FRA, CHN2)

 

Deux de couple poids léger féminin (LW2X)

Claire Bové et Laura Tarantola, équipage reconduit pour cette saison, s’impose devant les bateaux canadien et chinois, après les avoir laissés batailler pendant la première partie du parcours. 3ème au passage du 500, elles auront fait la différence sur le 1 000 du milieu, et passent la ligne d’arrivée avec près de 2 secondes d’avance sur leurs poursuivantes. Une performance qui leur adjuge le 1er temps de ces séries et laisse présager d’une accession en finale. Une course qui ne peut que satisfaire entraîneur et rameuses. Olivier Pons, en charge de ce bâteau, nous explique ainsi que "Ce sont deux filles de qualité qui ont beaucoup travaillé à l’entraînement, avec intelligence et qui ont fait preuve d’une redoutable efficacité au train, ainsi que d’une grande régularité (que d’aucuns pourraient qualifier de suisse)". La consigne, appliquée à la lettre aujourd’hui par les tricolores restera la même, "partir vite, et avoir le 1 000 du milieu le plus rapide", et ce toujours avec la "lucidité" qui les caractérise. Claire Bové et Laura Tarantola nous expliquent qu’elles sont restées dans leur bulle, et "sans se focaliser sur ce qui se passait autour". Avec une évidente satisfaction quant à la fin de parcours réalisée aujourd’hui, et qui selon elles leur avait fait "défaut l’année dernière". Demain néanmoins, lors des demi-finales, courses couperet par excellence chez les poids légers, pour entraîneur et rameuses, les "pendules seront remises à zéro". Le rendez-vous est pris.

(Résultat : FRA, CAN, CHN1, NED, USA2)

 

Quatre sans barreur féminin (W4-)

Course sensiblement plus compliquée pour le tout jeune équipage composé de Marie le Nepvou, Flavie Bahuaud, Alice Mayne et Julie Voirin à la suite des sélections d’avril. A "l’entame de courses comme elles savent le faire" (3ème à 0.37 sec de la tête de course au passage du premier 500) aura succédé "un peu de désorganisation près du 1 000" selon Oliver Pons qui souligne à juste titre la très forte densification de cette catégorie, nouvellement devenue olympique et qui laisse augurer un repêchage très relevé, où les tricolores auront à battre trois autres embarcations pour voir s’ouvrir à elles les portes de la grande finale. La consigne ? "Se mobiliser pour sortir une course meilleure qu’aujourd’hui", et surtout une course qui puisse refléter leur niveau.

(Résultat : NED1, GBR2, POL, FRA)

 

Quatre de couple féminin (W4X)

Première apparition de cette composition sur la scène internationale, et une performance très positive pour le nouvel équipage composé d’Elodie Ravera-Scaramozzino, Noémie Kober, Camille Juillet et Anne-Sophie Marzin qui s’empare de la 3ème place, certes synonyme de passage par les repêchages, mais dans une course où seule la victoire pouvait leur ouvrir les portes de la finale. Mais c’est surtout l’exécution de cette course qui aura "agréablement surpris" leur entraîneur Vincent Gazan, tant le quatuor aura fait un "bon travail dans le 1 000 du milieu". L’équipage aura été de plus en capacité, suite à un 3ème 500 déjà très compétitif, d’accélérer fortement dans la fin de parcours et de revenir inquiéter l’équipage allemand, fait rare dans l’historique de cette discipline. L’enjeu du repêchage sera moindre, avec une seule embarcation à battre, avec la volonté de construire progressivement la performance de dimanche pour "exister en finale". Affaire à suivre.

(Résultat : POL, GER, FRA, RUS)

 

Retrouvez les finales en direct dimanche à partir de 10h30 sur la chaîne l'Équipe, visionnez le teaser de cette retransmission :  FINALES 

Et n'oubliez pas, les rameuses de l'Équipe de France prennent le controle de l'Instagram @ffaviron toute la semaine !

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