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#Tokyo2020 : La préparation hivernale

Axé sur la préparation physique et physiologique au vu de l’intensité de la saison à venir, le stage hivernal de novembre s’est terminé sur une note positive pour l’équipe de France ! Il s’est déroulé à Aiguebelette pour le collectif homme quand les femmes ont posé leurs valises au Portugal.

 

En route pour Tokyo…

Lors de ces stages et dans chacun des collectifs, nous retrouvions les athlètes ayant qualifié les bateaux pour les Jeux Olympiques en septembre dernier. Ainsi, les paires Claire Bové - Laura Tarantola et Élodie Ravera-Scaramozzino – Hélène Lefebvre ont pu se retrouver et continuer le travail. Six rameuses étaient également convoquées dans le cadre du projet du quatre couple féminin : Anne-Sophie Marzin, Margaux Bailleul, Camille Juillet, Julie Voirin, Violaine Aernoudts et Emma Lunatti.

 

Chez les hommes, Matthieu Androdias et Hugo Boucheron en double ainsi que les frères Onfroy en deux sans barreur ont également poursuivi leur programme sur le lac d’Aiguebelette. Étaient également présents, les athlètes en lice pour intégrer le double PL, le quatre de couple et le quatre sans barreur pour tenter la qualification en mai prochain, à Lucerne. Au sein du groupe poids léger, les quatre protagonistes de la saison : Pierre Houin, Hugo Beurey, Thomas Baroukh et Thibault Colard ont retrouvé la dynamique de la saison dernière et ont été rejoints par Benjamin David et Ferdinand Ludwig créant ainsi l’émulation.

Le retour de Dorian Mortelette et le passage de Thibaut Verhoeven de la couple à la pointe a permis de remélanger les cartes dans le groupe pointe français. Enfin, en quatre de couple, l’étau se resserre, seuls quatre athlètes étaient convoqués afin de rehausser le niveau : Maxime Ducret, Alban Couturier, Thomas Cousin et Romuald Thomas.

 

Préparer le physique à ce qui va suivre

Pas de sorties en bateaux pour le collectif de Christine Gossé qui souhaitait « couper avec ce stage » et préparer les athlètes dans les meilleures conditions : au Portugal donc. Des séances d’ergomètre, de musculation, des sorties vélo, de la préparation physique au sol et même de la course d’orientation étaient au programme. « Faire toute cette préparation au Portugal permettait d’avoir de bonnes conditions climatiques, faire de la route pour les nombreuses sorties en vélo avec un parcours vraiment sympa… ». C’est sur Sabine Juras préparatrice physique (du basket notamment) que la cheffe de secteur et son staff ont pu compter lors de ces 10 journées d’entrainement.

 

À Aiguebelette, les sorties en bateaux étaient bien au programme pour les hommes, mais Samuel Barathay, chef du secteur, souligne également le suivi physiologique de ses athlètes, point d’orgue de cette période avec, entre autres, les tests max VO2. Encadré par Laurent Messonnier, les sportifs ont ainsi pu s’évaluer sur l’ergomètre et connaître leurs limites. À noter que le collectif masculin a déjà entamé le travail physique aux côtés de Thomas Baudry, préparateur physique du CREPS de Toulouse, depuis le stage d’octobre.

 

Appréhender le test hivernal avec sérénité

Le bilan des deux dirigeants est positif, Barathay le voit « les Jeux arrivent vite et on sent les athlètes impliqués » et les féminines ont « même trouvé le stage trop court » nous indique Gossé qui est satisfaite du travail réalisé sur la période. Après la tête de rivière de novembre, qui avait permis de remettre les athlètes en selle sur ce début de période hivernale, les athlètes ont bien un objectif, celui de s’envoler pour Tokyo en juillet prochain. En attendant, chacun s’implique et continue le travail…

 

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