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Me connecter / Créer mon compteC’est à Temple-sur-Lot, entre le 6 et le 17 juillet, que les membres de l’équipe de France para-aviron avaient rendez-vous pour leurs premières retrouvailles post-confinement. Toujours dans la bonne humeur, le groupe a pu travailler sérieusement grâce à des conditions parfaites pour ramer. Sous la houlette du chef de secteur Charles Delval, rameuses et rameurs ont pu retrouver leurs marques ensemble.
Un été pour constituer le quatre barré mixte de Poznan
Au sein d’un collectif tricolore qui s’inscrit dans la stabilité, la catégorie PR3 et son quatre barré mixte paralympique, dénote légèrement. Dans l’optique du championnat d’Europe de Poznan qui se déroulera du 9 au 11 octobre, la composition de l’embarcation reste à définir. Suite au départ d’Élodie Lorandi, présente aux derniers mondiaux de Linz, l’encadrement a intégré deux nouvelles rameuses aux regroupements du collectif. Déjà présentes à Vaires-sur-Marne en début d’année, Margot Boulet (Nogent-sur-Seine CA) et Erika Sauzeau (Amiens SN) participent pleinement à la préparation aux côtés de Guylaine Marchand mais également des trois hommes concernés par cette catégorie : Antoine Jesel et Rémy Taranto, présents au sein de ce bateau ces dernières années, et Jérôme Hamelin ; sans oublier le barreur Robin Le Barreau.
Le staff tricolore est satisfait de l’émulation créée par cette concurrence saine et le travail effectué en alternant les compositions et les coques. Cela leur permet d’avoir une vision objective des états de formes des uns et des autres.
À un peu plus d’un an des Jeux Paralympiques, pour lesquels la coque est qualifiée, et à quelques mois du championnat d’Europe polonais, les prochains stages seront déterminants pour fixer la composition la plus à même de performer sur ces prochaines échéances.
Du côté des PR1 et PR2, si les compositions des embarcations sont connues, sauf rebondissement, la détermination et la volonté de progresser n’en sont pas moindres.
Visant la qualification paralympique en skiff PR1 homme, Julien Hardi a impressionné son entraineur Charles Delval lors de ce stage. Ressorti affûté de la période de confinement, le rameur de la Société Nautique de Monaco a passé un cap techniquement et le rendez-vous européen de fin de saison est très attendu afin de mesurer ses progrès face à la concurrence continentale.
Grâce au programme d’entrainement à domicile suivi pendant le confinement, Nathalie Benoit a elle aussi pu travailler comme souhaité par l’encadrement. Bénéficiant d’un programme allégé, en raison de sa maladie, la skiffeuse PR1 a apprécié le retour sur l’eau et a pu retrouver rapidement les sensations de glisse.
Pour le duo mixte en PR2, Perle Bouge et Christophe Lavigne, même s’il a fallu retrouver ses marques ensemble, le travail s’inscrit dans la continuité des derniers mois. La période d’interruption a également permis au staff tricolore de mettre en place un nouveau matériel plus adapté au handicap du rameur de Boulogne 92.
Le bilan de ce stage est très positif pour Charles Delval qui souligne également la qualité de l’accueil dont bénéficie régulièrement son groupe sur la base nautique de Temple-sur-Lot. Avec un bassin à proximité des hébergements et des lieux de vie, les conditions sont idéales pour permettre aux rameuses et rameurs de se concentrer uniquement sur l’entrainement. Une cadre qui convient parfaitement au collectif para-aviron, qui reviendra en stage dans le Lot-et-Garonne dès le lundi 3 août.