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Me connecter / Créer mon compteDans une ambiance très humide et chaude (39* ressentis), la flotte française était de retour sur le Sea Forest Waterway pour la deuxième journée de ces Jeux Paralympiques. Au programme, repêchages et tickets à glaner pour les finales A.
Après sa deuxième place en série, Nathalie Benoît était de retour sur le bassin tokyoïte pour y disputer un repêchage. La porte d’entrée vers la grande finale à disputer le dimanche 29 août et vers le podium paralympique, que la Française souhaite retrouver 9 ans après sa médaille d’argent décrochée à Londres. Vice-championne du monde en titre dans cette catégorie du skiff PR1, la Française s’avançait en favorite sur un plan d’eau assez calme. Nathalie Benoît devait s’assurer l’une des deux premières places pour accéder à la finale A. Et la rameuse Marseillaise a rapidement compris que la première place allait lui revenir, lui permettant de dérouler de dérouler sur la seconde moitié de course. Un repêchage dominé devant la concurrente brésilienne, repoussée à 30 secondes avec un nouveau record paralympique à la clef !
Charles Delval, son entraîneur revient sur son parcours : " Nathalie avait pour objectif de bien travailler en vue de sa course de demain. Notamment sur un bon départ, pour se mettre à l'abri. Le but était de se qualifier et de ne pas faire de faute pour bénéficier d'un bon couloir en finale. C'est chose faite. Elle sera opposée à deux favorites la Norvégienne et l'Israélienne, ainsi que deux autres bateaux à son niveau. Mais Nathalie ne s'est pas encore exprimée à 100%, il faudra réaliser un parcours plein et elle pourra faire quelque chose de bien".
Pour Perle Bouge, double médaillée aux Jeux, et Christophe Lavigne, la tâche s’annonçait plus délicate. Dans leur repêchage, les Français allaient de nouveau croiser la route des Néerlandais champions du monde en titre. Dans une course qui est partie très rapidement, avec les Australiens et les Polonais dans le sillage des néerlandais, les Français n’ont jamais pu combler leur retard sur le trio de tête. Sur la ligne d’arrivée, les Pays-Bas et la Pologne ont décroché leur ticket pour la finale, tandis que Perle Bouge et Christophe Lavigne ont dû se contenter de la 4e place, synonyme de finale B. Le clan tricolore ne pourra donc défendre sa médaille de bronze acquise à Rio en 2016.
"Le double a du mal à trouver ses repères et se remettre dans le bateau depuis l'arrivée à Tokyo, malgré un très bon parcours handicap lors du stage à Temple-sur-Lot. Plus, un niveau élevé au niveau de la concurrence, cela ne permet pas de passer en finale. Le regret n'est pas sur une course, mais l'ensemble de la semaine. Il faudra encore tout donner demain pour être considérés comme finalistes", analyse le chef du secteur para-aviron tricolore.
Ils la tiennent leur place en grande finale ! Après deux éditions où le quatre barré mixte PR3 avait échoué en finale B, les Jeux de Tokyo verront le bateau français s’aligner en finale A avec l’ambition de décrocher une médaille. Margot Boulet, Rémy Taranto, Antoine Jesel, Érika Sauzeau et Robin Le Barreau ont dû répondre au très bon départ de l’équipage israélien dans ce repêchage. Sans s’affoler, les Français ont trouvé leur rythme et ont rapidement pris le leadership de la course. Ils ont ensuite pu contrôler la course et franchir la ligne d’arrivée en vainqueur. Pour Rémy Taranto et Antoine Jesel, la troisième tentative de rejoindre la course au podium est donc la bonne après Londres et Tokyo. L’équipage, formé l’an dernier dans sa composition actuelle, valide son premier objectif, mais ne se contenteront pas d’une place de finaliste !
Leur entraîneur, Loic Mariage, est satisfait de ces deux premiers jours de compétition "Nous voulions aborder ce repêchage comme hier, notamment en désacralisant le moment et l'objectif final. S'investir à 100% en se plaçant devant rapidement et ramant à l'économie pour garder un maximum d'énergie pour demain. Ils ont respecté les consignes demandées et ont établi un nouveau record paralympique à la clef. Les conditions attaquent un peu les organismes, mais ils sont bien en forme".
Il y aura donc deux coques françaises en finale A ! Une de plus qu’en 2016 à Rio. Deux qualifications que le clan tricolore voudra faire fructifier en médailles. Nous pourrons compter sur la détermination de Nathalie Benoit et des rameurs du quatre avec barreur PR3 pour tout donner pour atteindre leur objectif.