• Accueil FF Aviron
  • >
  • Actualités
  • >
  • Quatre équipages français en route vers les finales A
Quatre équipages français en route vers les finales A

Deuxième jour de compétition à Munich avec au programme, repêchages, demi-finale et finale C pour les équipages français. Avant les grandes finales du week-end ...

Les femmes du quatre sans barreur sont les premières à entrer dans la danse pour leur repêchage. Opposées à de solides adversaires, Emma Cornelis, Adele Brosse, Audrey Feutrie et Maya Cornut sont en troisième position après 500 mètres de course et encore au contact des Polonaises et des Italiennes à mi-parcours. Elles terminent finalement à la quatrième position et se qualifie pour la finale B. Rendez-vous demain à 9h20. Elles sont suivies sur l'eau par les rameuses du quatre de couple féminin. Au coude à coude avec les Allemandes et les Italiennes jusqu'à la mi-course, les tricolores se classent cinquièmes du repêchage, synonyme de qualification pour la finale B. Marie Jacquet, Violaine Aernoudts, Margaux Bailleul et Emma Lunatti seront demain opposées aux Roumaines pour leur dernière courses de ces championnats d'Europe. Même programme pour Aurélie Morizot. Elle aussi engagée en repêchage, elle mène la course jusqu'aux 1000 mètres face à Aoife Casey (IRL) et Stefania Buttignon (ITA) avant une fin de parcours plus compliquée. La skiffeuse poids léger prend la troisième place et participera elle aussi à la finale B prévu dimanche. 

Dernière course de ces championnats pour Esteban Catoul et Étienne Juillet, engagés en finale C du deux sans barreur. Les Français mènent le rythme pendant la quasi-totalité du parcours avant de voir revenir sur eux leurs advsersaires suisses et turques. La fin de la finale est serrée et les trois équipages terminent finalement dans la même seconde, au désavantage des deux rameurs de Verdun. Ils terminent finalement troisième de la course et quinzième de ces championnats d'Europe.

Concentrées avant leur course de repêchage, Laura Tarantola et Claire Bové ne se sont pas éternisées sur le bassin munichois. Les rameuses du deux de couples poids léger médaillé à Tokyo prennent dès les premiers mètres les rênes de la course, prennant une bonne longueur d'avance et ne laissant aucun espoir à leur adversaires du jour : 4 secondes d'avance aux 500 mètres, 6 aux 1000. Elles s'imposent finalement avec près de 10 secondes d'avance sur les Polonaises, troisième cette saison à Belgrade. Les tricolores retrouveront en finale des adversaires qu'elles connaissent bien pour tenter d'aller chercher la médaille continentale ! "On est parties vite et on s'est placées en sécurité devant pour travailler et se mettre en confiance avant la finale de dimanche", réagit Claire Bové après la course.

Dernier équipage engagés sur cette courte journée, le quatre de couple masculin est prêt à en découdre. Après une fin de série extrêmement serrée hier - qualification directe pour les demi-finales pour seulement 20 centièmes face aux Néerlandais -, le quatuor tricolore sait qu'il doit finir parmi les trois premiers de la course pour gagner sa place en finale A. Contrat rempli pour Victor Marcelot, Benoit Brunet, Valentin Onfroy et Theophile Onfroy qui terminent finalement deuxièmes, à trois secondes de l'équipage italien. Pour Maxime Goisset, leur entraîneur, "ils ont vraiment fait une très bonne demi-finale. es conditions n'étaient pas des plus simples. Ce ne sont pas les garçons les plus puissants mais ils n'ont jamais peur d'y aller et ils répondent systématiquement présents lors des courses à enjeu comme cette demi-finale. Ils ont été égaux à eux-même et se sont très bien comportés en faisant leur course sans attendre que les autres leur dictent quoi faire. C'est ce que j'aime dans cet état d'esprit, cet engagement sans faille et cette détermination". L'ambition pour la finale de demain ? "Ils ont été la chercher cette place qualificative et j'espère qu'il y a encore une plus belle course à faire demain. L'objectif de l'année et de l'année à venir, c'est d'être dans les places qualificatives pour les jeux. Mais une finale reste une finale, j'aimerais qu'ils progressent par rapport aux autres bateaux qui étaient en finale à Lucerne. Si l'écart pouvait se réduire, indépendamment de la place ... C'est vraiment le fait d'être dans la course qui m'intéresse."

Ces deux équipages rejoignent les deux équipages de para-aviron, eux aussi qualifiés pour leurs finales A. 

Retour aux actualités