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Coupe du monde III : l’or pour Aurélie Morizot à Poznan !

Un an après s’être imposée à Varèse, la rameuse de Boulogne 92 est de nouveau montée à Poznan sur la première marche du podium. Dans les autres courses de la journée, six équipages supplémentaires ont décroché leur ticket pour les finales prévues ce dimanche.

Quelques heures seulement avant de disputer sa finale, on avait déjà retrouvé Aurélie Morizot sur l’eau pour les demi-finales : une course dominée de bout-en-bout qui lui offrait donc le droit de prétendre au podium. « Pendant la demi-finale, j’entendais mon nom sur le côté et j’avais l’impression qu’on ramait tous ensemble. C’était une course d’équipe alors que j’étais toute seule dans mon skiff », souriait-elle à l’issue de la journée. Le même scénario s’est ensuite reproduit en finale. La Boulonnaise a pris d’entrée les rênes, malgré le vent contre et les rafales. Elle a progressivement augmenté son avance sur la première poursuivante, l’Américain Audrianna Boersen. « J’ai fait un super départ, je suis vraiment contente de cette entame de course. J’ai essayé de ramer long et d’avoir le bateau à plat, précisait-elle ensuite, même si ce n’était pas facile avec les rafales, on était toutes confrontées au même problème. J’ai essayé de conserver mon avance et j’ai pu me faire plaisir sur la fin de course ». Prochaine étape : les Jeux olympiques, où elle sera la remplaçante du deux de couple poids léger, et les championnats du monde non-olympiques en août à St Catharines.

Autre finale A aujourd’hui, celle de Baptiste Savaete, également en skiff poids léger. Après une première moitié de course au contact des autres poursuivants du Suisse Jan Schaeuble, le Savoyard a vu ensuite ses concurrents prendre le dessus dans le deuxième 1000. Déjà double médaillé cette saison à Szeged et Lucerne, Baptiste Savaete doit donc se contenter de la sixième place de cette coupe du monde. Nul doute qu’il voudra prendre sa revanche dans deux mois, au Canada.

Un peu plus tôt dans la journée, six autres équipages avaient gagné en repêchage ou en demi-finale leur qualification pour les finales de demain. À commencer, dans la première course de la journée, par le deux de couple mixte PR3. Deuxièmes derrière les Allemands, Elur Alberdi et Antoine Jesel ont réussi à prendre de la distance sur leurs poursuivants américains après les 500 premiers mètres. « Aujourd’hui, on a réussi à avoir de meilleures sensations qu’en série hier, expliquait la rameuse basque après la course. C’est de bon augure pour demain, ça nous met dans une pente ascendante. Il faut qu’on continue comme ça, pour progresser à chaque course ».

Deux équipages français étaient ensuite engagés en deux sans barreur féminin, les championnes de France Joséphine Cornut-Danjou et Emma Cornelis et leurs dauphines Fleur Vaucoret et Léa Herscovici. Les premières ont pris d’entrée les devants en partant fort, comme elles avaient déjà pu le faire à Lucerne. Et si elles ont finalement vu la paire Danoise passer en première position, elles ont assuré sans trembler la seconde place, synonyme de qualification en finale A. Une finale à laquelle participeront également Léa Herscovici et Fleur Vaucoret, quatrièmes du repêchage : « elles font un bien meilleur parcours qu’hier, commente leur entraîneure Gaëlle Buniet, où elles avaient été complètement passives, à côté du sujet. Là, elles se sont bien remobilisées, elles n’ont rien lâché. Je leur avais dit de rester à tout prix dans les places qualificatives et elles ont su se dépasser en fin de course pour passer les Australiennes. En finale, il faudra encore prendre un cran ».

Pour leur première compétition ensemble en deux de couple, Elodie Ravera-Scaramozzino et Emma Lunatti atteignent elles aussi la finale A de la coupe du monde. Vainqueures de leur course de repêchage, elles profitent de chaque parcours pour prendre de l’expérience : « on y allait avec la volonté de gagner et de construire, confirmait ensuite la rameuse niçoise. C’est ce qu’on a réussi à faire, avec un départ bien appuyé, bien engagé, pour maintenir la pression le plus longtemps possible sur nos adversaires. Cette victoire nous permet de continuer à construire dans la confiance et aborder la finale avec un peu plus d’armes ».

Leur alter egos masculins ont eux aussi passé la ligne en première position en demi-finale du deux de couple. Matthieu Androdias et Hugo Boucheron ont confirmé la bonne entame de compétition réalisée hier en menant de bout-en-bout les débats ce matin. Ils retrouveront demain en finale plusieurs équipages qui comme eux, participeront dans un mois aux Jeux olympiques de Paris 2024.

Le dernier équipage qualifié en finale est le quatre sans barreur féminin. Maëlys Dournaux, Hezekia Peron, Léontine Fouquet et Jeanne Sellier sont partis fort pour ne rien regretter : « elles ont réussi à se rapprocher des meilleures, complète Gaëlle Buniet. Elles font un bon premier 1000, ça coince un peu sur le troisième 500 mais au final, elles ne sont pas si loin des Anglaises. Elles sont là pour apprendre et c’est bien qu’elles puissent vivre une première finale internationale, notamment pour Maëlys et Hezekia qui n’avaient pas forcément le même niveau d’expérience que Jeanne et Léontine. C’est du bon apprentissage ».

D’autres équipages ont terminé aujourd’hui leur compétition par une finale B ou C, après avoir disputé un peu plus tôt dans la matinée une course de repêchage.

Le jeune deux de couple de Mya Bosquet et Jeanne Roche a pris la troisième place de la finale B (neuvième au classement général) après avoir terminé quatrième de leur repêchage. Cinquième à la mi-course, les Françaises ont finalement réussi à reprendre le dessus sur leurs adversaires suisses et anglaises.

En quatre sans barreur, les deux équipages français voulaient terminer sur une note positive après avoir chacun fini troisième de leur repêchage respectif. Si les Roumains ont pris d’entrée la tête en finale B, Victor Marcelot, Alistair Gicqueau, Nikola Kolarevic et Armand Pfister ont ensuite passé la seconde et réalisé un superbe deuxième 1000 pour remporter la course avec plus de cinq secondes sur leurs poursuivants … français. C’est en effet le second bateau tricolore, composé de Lucas Fauché, Grégoire Charles, Awen Thomas et Louis-Descot-Vigouroux qui prend la deuxième place de cette finale B, se classant donc huitième au général.

Enfin, quatrièmes de leur repêchage, Martin Bauer, Jules Cresson, Samuel Arque et Alric Rodrigue ont terminé en seconde position (la huitième place au général) de la finale B du quatre de couple.

Forfaits, Valentin Onfroy et Florian Ludwig n’ont pas pu prendre le départ de la finale B du deux sans barreur. Ils avaient plus tôt dans la matinée pris la quatrième place de leur repêchage

En finale C du skiff féminin, Audrey Feutrie et Gaïa Chiavini ont pris respectivement la deuxième et la quatrième places, se classant finalement quatorzième et seizième de cette épreuve de coupe du monde.

Rendez-vous demain pour de nouvelles opportunités de médaille côté français avec pas moins de dix équipages engagés dans huit finales !

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