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Lucerne, nouvelle étape de travail pour l’équipe de France

Du 27 au 29 juin, le Rotsee accueille la deuxième étape de coupe du monde. Après un premier rendez-vous international à Plovdiv pour les championnats d’Europe, les Bleus seront présents en Suisse avec sept embarcations.

C’est l’un des rendez-vous les plus prisés du calendrier international. Les championnats du monde sont certes le point d’orgue de la saison, mais l’étape de coupe du monde à Lucerne reste un événement quasiment incontournable. Le « lac des dieux » a ses aficionados, et chacun espère y ramer un jour, témoignant ainsi de l’excellence qui est nécessaire pour avoir le droit d’y planter ses pelles.

Pour l’équipe de France, cette étape de couple du monde sera l’occasion de poursuivre des essais, toujours dans le cadre de la restructuration du haut niveau tricolore. « C’est une deuxième régate de travail dans la mise en place de l’année 2025, explique le directeur technique national Sébastien Vieilledent. Avec l’arrivée du nouveau directeur des équipes de France en janvier, on continue de mettre en place la méthodologie, d’apprendre à travailler ensemble, pour attaquer 2026 sur les chapeaux de roue et finaliser la restructuration ».

Côté bateaux, la France en a dépêché sept sur le Rotsee. En couple féminine, Elodie Ravera-Scaramozzino et Emma Lunatti seront alignées en double. « C’est une alternance prévue, on continue sur la dynamique des Europe, avec les belles choses que l’on a vues ».

Chez les hommes, toujours en double, Victor Marcelot sera associé à Yoann Lamiral. « On devait avoir deux doubles, ajoute le DTN, mais Antonio Maurogiovanni a préféré lever le pied avec les U23, pour leur donner un temps de repos et de mise en place d’un vrai bloc de travail pour préparer les mondiaux ».

Côté pointe féminine, on retrouvera une paire de deux sans barreur – comme le permettent les engagements en coupe du monde – avec dans l’un Violaine Aernoudts et Emma Cornelis et dans l’autre Margaux Bailleul et Joséphine Cornut. « On continue de tester ce collectif pointe, l’année va être longue jusqu’aux championnats du monde de Shanghai ». Pour les hommes, est également engagé un deux sans barreur, composé d’Alistair Gicqueau et Florian Ludwig.

En quatre sans barreur, un peu de nouveauté. Aux côtés de Valentin Onfroy, Nikola Kolarevic et Armand Pfister, c’est Hugo Boucheron qui tiendra la quatrième pelle. « C’est un effet de coaching du fait de l’indisponibilité de Téo Rayet, note Sébastien Vieilledent. Pour préparer Lucerne, il faut être disponible. Téo sera de retour après la coupe du monde, mais on prépare les compétitions en lien avec la stratégie centralisée sur le centre national d’entraînement. C’est intéressant de proposer à Hugo d’être dans le bateau ».

Enfin, Alexis Sanchez sera présent en skiff PR1. « Il continue à réduire les écarts, commente le DTN. Les quatre premiers mondiaux restent, à lui de grappiller des secondes, mais on reste sur de la construction tranquille pour Shanghai. En para-aviron, toutes les nations sont actuellement en période de recrutement ».

Sébastien Vieilledent note également le contexte plus général de l’aviron en cette année post-olympique. « On voit beaucoup de turnover, davantage qu’entre Paris et Tokyo avec cet enchaînement réduit qui a donné l’impression d’une grosse olympiade de huit ans. De notre côté, nous changeons beaucoup de choses, mais on veut se donner le temps de faire les restructurations nécessaires ».

Rendez-vous vendredi matin sur le Rotsee pour les premières courses.

Suivez les courses en direct sur le site de World Rowing.

Rédaction : Fabrice Petit pour la FFAviron
Photo : Anthony Benoît pour la FFAviron