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Me connecter / Créer mon compteLes rameurs et rameuses français engagés aujourd’hui ne pouvaient espérer mieux : ils ont tous atteint les finales principales à Oeiras, décrochant à chaque fois l’argent. Shenzhen 2019 est déjà surpassé !
Comment dit-on "bilan parfait" en portugais ? L’équipe de France devrait peut-être s’intéresser à la question avant le débriefing de la compétition demain soir, alors qu’elle vient de réaliser des débuts époustouflants sur le sable portugais. Au bout d’une journée, les Tricolores ont d’ores et déjà amélioré leurs performances de Shenzhen, où ils avaient décroché deux médailles de bronze. A Oeiras, ils en sont déjà à quatre d’argent. On ne peut faire mieux dans le total, puisque la France a placé ses quatre bateaux en finale.
Mathias Soldati avait ouvert l’appétit de son clan en décrochant une sublime deuxième place en solo junior hommes. Le français avait des jambes et du cœur, et l’a démontré en écartant tour à tour le Japon et la Tunisie, s’assurant une finale A. L’enchaînement effréné des courses lui a certainement coûté un peu en fraîcheur, et une grosse vague, alors qu’il montait dans le bateau face au Portugal, l’a déstabilisé. Le Rochelais n’a "rien lâché", de son aveu, et a "donné le maximum" même lorsqu’il a vu son adversaire partir en direction du buzzer (3’31). Mathias Soldati aura surtout eu le mérite d’emmener tout un collectif France dans son sillage.
Zuzanna Sarek regardait les performances de son pendant masculin, sereine, sur son ergo. La rameuse de Marseille avait fait le maximum, hier, pour s’éviter un éreintant quart de finale. Directement qualifiée pour les demi-finales du solo junior femme, elle s’est débarrassée avec facilité des États-Unis au prix d’une merveille de manoeuvre à la dernière bouée. A 14h08, l’équipe de France était assurée d’améliorer son résultat de 2019. La médaille d’argent finale n’a pas déçu sa nouvelle propriétaire, qui a poursuivi son effort malgré l’avance pris par la Tunisie, concluant une belle participation.
Pendant ce temps, les seniors trépignaient d’impatience. Concentrés, impassibles, Anne-Elise Communal, Vincent Cavard, Sandie Weber, Guillaume Blanc et leur barreur Rémi Chataignier s’avançaient vers leur objectif de breloque en éliminant le pays organisateur, puis les Etats-Unis. Face aux Américains, le quatre mixte tricolore a acquis le succès d’une main de maître, Guillaume Blanc s’envolant du bateau pour qualifier ses camarades pour la finale. La dernière marche espagnole était cependant un peu haute, et les français s’inclinaient avec les honneurs, non sans démériter, en témoigne la blessure de Guillaume Blanc, qui s’est entaillé et a dû se faire soigner à la sortie du bateau.
En voyant la réussite de leurs collègues, Edwige Alfred et Ludovic Dubuis se demandaient ce qu’ils pourraient faire de mieux… et nous ont préparé un feu d’artifice avec des courses haletantes, des victoires conquises de haute lutte et une médaille d’argent ! Le duo mixte en or est allé la chercher au fond de ses tripes. À Edwige Alfred l’expérience, à Ludovic Dubuis la fougue. De cette complémentarité est née une deuxième place, qui a parachevé une journée fructueuse et même historique pour l’équipe de France de Beach Rowing Sprint.
Les rameurs et rameuses des cinq autres bateaux tricolores ont vibré. Ils ne manqueront pas de nous transporter avec eux sur les vagues portugaises, demain, pour améliorer encore un petit peu le bilan français, déjà florissant.
Solo femme Junior:
Zuzanna Sarek en demi-finale à 13h58 contre la gagnante entre USA et GER.
Finale B à 14h20 ou Finale A à 14h27
Quatre mixte Senior :
Anne-Elise Communal, Vincent Cavard, Sandie Weber, Guillaume Blanc, bar : Rémi Chataignier, en quarts de finale à 15h11 contre le Portugal.
Double mixte Senior :
Edwige Alfred et Ludovic Dupuis en quarts de finale face aux USA à 16h14